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Stage d’orpaillage, ou comment devenir chercheur d’or

Bonjour, mon prénom est Kevin et ce que je cherche avant tout ? Vous faire vivre l’expérience insolite d’apprendre à chercher et trouver de l’or naturel de vos propres mains !

Kevin Chercheur d'or
Kevin Chercheur d’or

Faisant parti d’une longue lignée de chercheurs d’or, dont je représente la plus jeune génération, j’ai toujours vécu avec ce virus ou bien cette fièvre de l’or. Mais la journée que vous partagerez à mes côtés est plus une histoire de passion et de convivialité autour du précieux métal jaune. Découvrez pourquoi !

 

Sachez que si l’or a toujours su faire rêver et déplacer des foules avec ses fameuses ruées, il est présent dans nos rivières françaises à la portée de tous. Il suffit d’apprendre une technique particulière de lavage des alluvions par le maniement de la batée pour en récolter, après quelques efforts, des paillettes d’or. Loisir avant tout, c’est aussi un moyen de vivre des moments intenses et découvrir la nature autrement. La recherche d’or débute par la lecture de la rivière, « savoir trouver le bon coin ». Vient ensuite ce moment si excitant où l’on remplit la batée de sables et de cailloux sans savoir au final ce que l’on va y trouver réellement. Puis installé les fesses dans l’eau, la batée entre les jambes, on prend le temps de laver les matériaux avec la technique d’orpaillage que je vous enseignerai. Au fur et à mesure, les sables noirs commencent à apparaître : indice que l’or n’est pas très loin. Il faut alors être délicat et affiner son mouvement pour découvrir vos premières paillettes d’or. C’est à ce moment là que votre cœur s’accélère et connait des palpitations particulières, car on ne sait jamais par avance, combien il y aura de paillettes d’or. Même si la technique d’orpaillage est assez répétitive, elle n’en est pas moins toujours magique ! Ce métal si précieux est la récompense ultime après chaque batée.
Au-delà d’une expérience unique, il s’agit d’une communion extraordinaire entre l’homme, la terre et l’eau.

Envie de rêver, d’oublier le temps ? Alors pré-réservez dès à présent votre journée d’initiation.

Lieux : Gard (30)
Sur réservation uniquement (par téléphone ou email)
Tarif  et renseignements sur
Site internet www.chercheur-or.com (rubrique stage)

Les plus grosses pépites d’or de France (Top 9)

Suite à notre article précédent au sujet de la plus grosse pépite de France (voir l’article), nous avons eu plusieurs retours d’orpailleurs ayant eu la même chance de faire la découverte d’une véritable pépite d’or.

Sans dévoiler le nom de ces prospecteurs heureux nous partageons tout de même quelques clichés de leur trouvailles classées par ordre de poids.

TOP 9 des plus grosses pépites d’or de France répertoriées

  1. Pépite d’or des Avols (Ardèche, 1889) – 543 g – « découverte à même le sol par un berger promenant son troupeau de bêtes »
  2. Pépite d’or Claude A. (Vallée française, 2012) – 218 g – « après un an de découverte de l’activité orpaillage, il déterre la plus grosse pépite d’or de ce millénaire »
  3. Pépite d’or Inconnu. (Maine-et-Loire, 2007) – 57,5 g – « le promeneur l’a ramassée, elle était couverte de terre et brillait sur une toute petite partie »
  4. Pépite d’or Pascal P. (Pyrénées, 2017) – 8,20 g – « sous 1,50 m d’alluvions très compactées et avec des blocs rocheux de près de 100 kg »
  5. Pépite d’or Christian U. (Var, 1982) – 5,48 g – « les prospecteurs de ce placer s’asseyaient souvent sur une grosse pierre pour orpailler avant de découvrir qu’elle était dessous »
  6. Pépites d’or Malo K. (Bretagne,  2018) – 5,35 g et 3 g – « dans un paléo-placer breton »
  7. Pépite d’or Jean-Pierre M. (Haute-Savoie, 1993) – 4,92 g – « la pépite d’or porte encore les traces du coup de pelle » (lire l’anecdote)
  8. Pépite d’or Olivier P. (Pyrénées, 2005) – 4,87 g – « coincée dans un escalier de schiste sous quelques centimètres d’alluvions d’un torrent asséché »
  9. Pépite d’or Marc B. (Bretagne,  2018) – 3,50  g – « dans un paléo-placer breton »

 

Nous avons oublié votre pépite Française dans ce classement ? Il suffit de nous envoyer une photo, date de découverte, poids et nous réactualiserons l'ordre
sources Chercheur d’or

Quand j’ai trouvé la Pépite d’or … (anecdote)

Cette journée heureuse où j’ai trouvé une pépite d’or

Nous avons demandé à Jean-Pierre M. (ci-dessous) de nous raconter les circonstances de cette découverte.
Orpailleur Jean-Pierre M.
Jean-Pierre M.

Le 31 mai 1993, j’organise une sortie orpaillage sur le Fier en Haute-Savoie avec mon association Rhon’or. Nous connaissons déjà tous très bien cette rivière à 1h30 de Lyon et elle ne nous a jamais déçus.

Après une matinée à gratouiller les alluvions de berge, tout le monde pique-nique en se racontant de bonnes histoires. Il fait chaud, l’eau est claire, à bonne température et la batée commence à me redémanger. Je décide alors d’explorer le bed-rock, immergé sous 50 cm d’eau et constitué de marne friable avec de grandes failles striées dans le sens du courant. J’entame donc sans grande conviction puisque nous n’avions jamais rien trouvé dans ces conditions, à la pelle, sans pompe manuelle à l’époque. Par contre j’adore faire la batée debout, le fil d’eau au niveau du ventre. Les cailloux glissent le long des jambes et les vairons viennent vous téter les mollets. Après quelques batées stériles, ma pelle à charbon se niche dans une petite marmite pas plus grande que le poing de la main. Je remonte alors un 1/3 de pelle pleine de glaise parsemée de plombs de chasse et quelques hématites. Étonnant car cette marmite était très visible et facilement accessible, surtout dans cette zone hyper orpaillée depuis des années.

Recto pépite d'or 4,92gr
Recto pépite d’or 4,92gr

Après 2-3 mouvements de batée, les plombs apparaissent,

et au 4ème tour… le soleil m’étincelle une belle couleur jaune d’environ 1cm2.

Bizarre… le doute me prend, je regarde discrètement à gauche, à droite car il était courant de se balancer discrètement des morceaux  de brasures dans les batées. Mais ce jaune là, je le connais très bien. A ce moment précis, le palpitant commence à prendre des pulsations, je suis maintenant persuadé que c’est une pépite et commence à fabuler sur sa taille car il reste encore une épaisseur de 3 cm de sable noir et plombs à évacuer. J’imagine alors ne voir que la surface de l’iceberg… J’y mets les doigts de suite ou pas ? Ha que nenni ! préférant savourer ce moment si rare. Encore quelques vibrations, rien ne bouge, le lit de plombs empêche la bête de descendre. Je la saisis alors des doigts et suit soudain envahi par 2 sentiments : la joie et le bonheur de trouver enfin une pièce unique et la frustration par rapport à sa taille réelle (L : 16 mm, l : 13 mm, H : 3 mm). J’analyse rapidement qu’il s’agisse bien d’or naturel et non d’un morceau de bijou ou autre et c’est alors que j’explose d’un cri rageur ‘’Gooooold !’’ auprès des autres orpailleurs qui étaient à 10 m de là en train de ranger leurs sacs de bouffe. Revenant sur la berge, je la soupèse et l’estime à 6-8 gr, elle n’en fera au final que 4.92 gr, vidée et désossée. Tout le monde la contemple avidement et j’entends déjà les premiers sarcasmes et doutes de quelques-uns. Mais au fond de moi je jubile, c’est une trouvaille qui n’arrive qu’une fois dans sa vie et je profite de l’instant présent. Dans les heures suivantes, l’endroit fut ratissé jusqu’au soir sans aucun résultat. D’ailleurs le 1er coup de pelle dans cette mini marmite avait tout récolté, il ne restait même plus un grain de sable. A y réfléchir je pense avoir bénéficié d’un heureux concours de circonstances : temps estival, eau claire et chaude, taille pelle idéale, esprit décontracté et bien-être global. Le plaisir n’en a été que plus grand.
Cette belle journée de mai 1993 me restera gravée à jamais et j’ai encore bien en tête tous ces ressentis comme si c’était hier. Pour la petite histoire on s’était tous juré de ne pas dévoiler cette découverte pendant 3 mois… J’y suis retourné en Septembre pour y découvrir un vrai champ de mines et n’y ai plus rien reconnu… lamentable.

Voilà maintenant 34 ans que j’orpaille pas mal de rivières et ruisseaux de France et je ne pense pas retrouver aussi gros, alors actuellement mon plaisir se dirige davantage vers la prospection que vers l’orpaillage proprement dit, en utilisant le web pour affiner : cartes géologiques, Google Map, GéoPortail, et autres. Chaque année je prospecte donc cette rivière par tronçons de 20 km depuis sa source et aujourd’hui je suis en mesure de localiser approximativement la source de cet or, affaire à suivre…

Sur la photo Verso (ci-dessous), on distingue des traces d’éraflures, je pense que c’est des marques de pelle.

Verso pépite d'or 4,92gr
Verso pépite d’or 4,92gr
Source « Chercheur d’or« 

La plus grosse pépite Métropolitaine de ce siècle

Une pépite d’or de 218g titrée à près de 24kt

C’est en Août 2012 qu’un membre d’une association d’orpailleurs du Val de Loire, Mr. Claude A. a découvert un joyau de notre sous-sol français . Officialisée en 2014 cela aurait-il l’effet de déclencher une nouvelle ruée vers l’or en France ? En tout cas, l’histoire ne nous dit pas, où la trouvaille fût faite, ni l’état d’étonnement de son heureux propriétaire, ni le temps passé à prospecter avant d’effectuer une telle découverte. Seule chose de sûr, il s’agit d’un chercheur d’or dans sa 1ère année d’orpaillage… A ce propos ne dit-on pas « avoir la chance du débutant » !

Pépite Claude A.
pépite de 218 g

Pour rappel, jusqu’à aujourd’hui les plus incroyables pépites d’or métropolitaines (déclarées) sont (dans l’ordre des records), la Pépite d’or des Avols (1889) – 543 g et la Pépite d’or Claude A. (2012) – 218 g

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sources photographiques « GuppyOr«